mercredi 25 juin 2008

Je suis une vague

Certains penseront que ce n'est qu'un trip mais oui je suis une vague...

Comme les vagues je me projette, me retire, m'écrase, m'élance, et m'échoue souvent, puis repars... Une vague fuyante, ondulante, une vague fragile des fois, suffisamment forte aussi pour brouiller sur son passage sable, coquillages, êtres humains ... (ça c'est pour la lol attitude).

Etre une émotionnelle instable ce n'est pas de tout repos, surtout quand on se laisse envahir constamment par ses émotions. Je pensais les émotions force, elles se révèlent plus souvent gênantes, frustrantes et handicapent (quelques fois) mon petit quotidien.

Une journée passe et se compose de Joie, joie exaltée, bonheur jouissif, sourire colgate, rire puis doute, peine, émotions négatives (bouh les humains sont mauvais), cynisme (alors j'utilise cyanure, rasoir, ou j'fais croire à un accident?), peur (de mourir- trouvez la logique...), un poil d'hypocondrie, re-joie (coup de fil du papa, coup de fil de ma femme), re-peine (ces humains sont vraiment pourris), espoir (tiens des gens pleins de vie, d'envie d'aider, de paix intérieure, pour un monde meilleur (re moment lol) du coup je bascule en J'aime la vie, j'aime les gens, j'aime, le monde est beau, les fleurs chantent et le soleil me fait un clin d'oeil, et je finit généralement par fatigue (à partir de minuit), ennui, dépérissement "Je suis conne, boulimique, je sais rien ET je n'apporte rien), jusqu'au moment du coucher...

J'exagère un peu (à peine) la chose et je vous l'accorde c'est absolument pathétique, mais voilà les phases, les phases quotidiennes qui font que obnubilée par mes émotions je n'ai pas le temps de m'ennuyer...Grosse part de nombrilisme sûrement, moins m'écouter me permettrait sans doute de vivre ma journée avec plus de légèreté, mais c'est comme ça elles ne préviennent pas, je m'émeus pour un rien, laisse ces satanés picotements venir se coller à ma nuque, la boule gonfler dans la gorge, les sudations arriver jusqu'au grand éclat de rire qui viendra calmer tout ça.


Allez respirer un grand coup, position du lotus, haaan/fiuuuu, attitude ZEN :)



Et pour rester dans le creux de la vague (ha ha) un p'tit Beneath the waves s'impose,





Beneath the waves we were invincible
In the silence of the sea
In a world without frontiers
(World without walls)
Beneath the waves the waves we were inseparable
In the kingdom of the free
In a world without walls

mercredi 21 mai 2008

Il est temps de dépoussiérer tout ça…

Allez hop grand ménage de printemps, on arrête l’hibernation (surtout avec 35 ° de température en ce moment, elle n’a plus lieu d’être).

Hey !! ça fait du bien de revenir à la maison, faut aérer un peu parce que ça sent quand même le renfermé après trois mois, et quelques toiles traînent par-ci par-là, mais blog toujours intact…

gnii qu’il est bon d’être chez soi :)


Pfiou c’est qu’il s’en est passé des choses depuis l’arrêt brutal et durablement momentané de mon lieu d’expression.

Essayons de refaire les choses dans l’ordre, on évitera un paumage prématuré du lecteur et je remettrais par la même occasion ce qui tient lieu de cerveau en place (partie la plus coriace bien évidemment).

Alors dans l’ordre chronologique :


1/ Depuis trois mois je ne suis plus LA stagiaire mais Une employée de la boite, ce qui change quand même beaucoup de choses (vacances, salaires, appart –voir photos sur facebook).ça me permet également de me la péter (machine à laver rien que pour moi, frigo etc…wiouuuu grand changement je suis une grande youpi , yeahaaa….:/)

2/ Suite aux 6 mois de stage, je me suis pris 2 semaines de repos bien méritées : toute la clique de Paris au rendez-vous et défilé des gens que j’aime, que j’ai aimé, que j’aurais pu aimé… bref que de beaux échanges, contacts, sourires, fous rire… Deux semaines de Grand n’importe quoi… de sorties à tout va, de complicité avec ma moitié (ma femme), d’hippo à 5 heures du mat - chaque frite froide te paraissant divine -l’anniversaire mémorable de ma Chris, et la capitale qui se lève sur une tour Eiffel brumeuse à 5h du mat... (ok ça c est pour le cliché). Qu’il fut douloureux de partir… L’aéroport de Larnaca garde des traces humides de mon arrivée sur le sol chypriote…


3/Deux mois (presque) sont passés depuis le retour, et furent ponctués de jours fériés à tout va, d’une escapade au bord de la mer avec ma boss et de l’arrivée joyeuse de deux lurons pendant une semaine (premières personnes accueillies dans mon nouveau chez moi).


Grâce à eux, grâce à mes deux valets (bah vi je suis une Princesse apparemment), j’ai pu visiter pleins de beaux endroits de Chypre. Et oui, finalement, Chypre ce n’est pas que Nicosie, ou Agia Napa tout moche et tout bétonné, ça peut aussi être ça…













Et ça…


Puis pour ceux qui aiment la caillouture * ya ça aussi …












Et ça….




Bref j’ai encore la tête dans la grande bleu, dans les rochers, dans les grottes, sur notre terrasse, dans nos verres de vin, dans nos fous rires… une vraie colo de gosses de 9 ans, et comme à la fin de la colo, on n’a pas envie que ça s’arrête…merci les chouchous!!


* caillouture définition: c'est la pierrasse , bref tout ce qui est un peu dur au toucher et rocailleux... et en ruine.. caillouture quoi !

vendredi 22 février 2008

Et l’on se crée un monde…

Il y a des jours où on a envie de dire FUCK, un mot magique qui permettrait d’oublier cette journée de m**** qui vient de passer, s’imaginer ailleurs, avec l’homme de nos rêves qui nous susurrerait des mots doux à l’oreille et nous prendrait dans ses bras pour nous dire : « viens là, contre moi, détend toi, oublie ». Son torse serait alors mon monde et tout irait pour le mieux… mais comme là je dépasse Nostradamus niveau visions… je me réfugie pour le coup où je peux … D.N.A.

Non je ne me suis pas mise à l’étude des gênes humains… (et elle était facile celle-là ok…) mais je me rends every time I can… au café D.N.A.


Le café D. N.A c’est l’alternative, un coin un peu marginal, une ambiance toute particulière, l’impression surtout de rentrer à la maison. On arrive, on dit bonjour, on ouvre le frigo, on prend une bière, on la décapsule tout seul, on pose son cul sur un tabouret au bar ou sur une chaise. On se grille une clope (ou pas) et on se détend… oui oui c’est possible de se détendre au milieu des cris des joueurs de cartes, des groupes de nenettes, en général artistes, étudiantes, et de la musique (hits et soupe musicale bannis)…on se commande le petit sandwich home made ou l’on boit un café frappé, un maté, et même une infusion de basilic ! Véridique paraît qu’ça calme les maux de tête nerveux.
Mais ce qui fait le charme de ce coin de paradis atypique, est la patronne Eleni. Toujours le sourire, tu rentres et en deux deux t’as oublié que tu faisais parti de ce monde qui cours on ne sait où et à une vitesse trop rapide pour toi. Eleni, elle te ramène aux sources, à la source. Le massage est compris dans la psychothérapie…
Les clients sont des amis et l’on se sait plus trop bien où ça a commencé, amis devenus clients, clients devenus amis, tout ce petit monde se côtoie, discute, se rencontre…

Cet endroit, me fait penser que les cafés peuvent encore avoir une âme, ne pas être aseptisés (j’ai rien contre les starbucks, flocafé et autres…mais quelle différence entre celui de Chypre, de Paris ou d’ailleurs ?) Ont-ils fait faire la déco par des amis, qui ont dessinés à même le mur ? Ont-ils laissé chaque camarade de passage le façonner, par un bouquet, une déco, quelque chose ? Non… les murs seront et resteront crème, blanc, faut pas trop effrayer le consommateur bêta.

Le lieu en lui-même : une façade qui ne paye pas de mine, un endroit minuscule en fait. 6 tables en bois pour être précise, des décos éclectiques, ambiance mi-world mi-enfantin, des couleurs pas toujours de bon goûts, bleu , jaune tout y passe, des fleurs, des jeux de société, des bd, des tableaux et autres peintures d’amies. Un bar américain, une énorme cuisine où les clients se font le café eux-mêmes, squattent l’ordi pour mettre de la musique, racontent leurs déboires appuyés au frigo (ça c’est moi)…

Alors voilà ma recette, ma source de jouvence. En général j’y vais à la fermeture, un peu avant …le café est vide, seul reste un dernier irréductible et Eleni. Et voilà au lieu d’un seul cas désespéré elle se retrouve avec deux cas désespérés… et un cas sur deux parle beaucoup trop ( je vous laisse deviner…)

Au final l’ami/client devient votre ami –qui a dit Client ? :D

Et l’on ressort et l’on a oublié un court instant qu’on vivait dans ce monde de M****, on était juste dans une bulle, une chaleur humaine trop vite dénigrée… on était à D.N.A.

mardi 29 janvier 2008

Je suis … Insortable ! (Oui Ben …)


Une semaine déjà… une semaine depuis ma dernière petite boulette… et impossible de trouver le temps de la narrer. Pas que ce soit d’une importance capitale m’enfin si je décris plus mes péripéties quotidiennes, où va-t-on ? (Nulle part mais le monde continuera bien sans ça va…)

Haem

Samedi dernier, donc, petite soirée fort sympathique (oui j’avoue les week-ends à Chypre se remplissent, forcée, dans une solidarité féminine, à m’extraire de ma coquille). Petite soirée entre nanas. Petit comité, constituée de deux sexy girls, partit pour boires des bières (en pinte siouplé) et discuter mecs. 2008, et toujours pas trouvé de sujet plus passionnant… jusqu’à éradication de cette espèce (mâle apprivoisé, mâle apprivoisable, sauvage…), cela restera un long sujet, intarissable, prenant: indispensable à la santé mentale des filles 

C’est donc 15 mecs passés en revue et 3 pintes plus tard (quoi petites joueuses ???) que nous décidons de rentrer.
Arrivées devant chez moi, 2h du mat, l’appel de la couette… un « bisous bye bye on se voit demain » plus tard, je me retrouve devant la porte d’entrée, ma copine partie en trombe et mes petits doigts cherchant les clés de mon chez moi…

MMMmmmm….. gniiiii… rhaaaaa…. Mais où sont-elles ? Fiouuuuu c’est vraiment le bordel ce sac… voyons voir…
Deux heures du mat et je me retrouve à 4 pattes en train de tout extraire de mon sac à main : dossier à lire, trousse de maquillage, parfum, labello, portefeuille, portable, stylos et fluos, une écharpe (nan j’ai pas piqué le sac de Mary Poppins)^^… et toujours pas de clés.

Et là je dois me rendre à l’évidence… Mes clés sont au bureau >_<
J’les visualise parfaitement, abandonnées entre le clavier et l’écran de l’ordi. Tant que je ne me suis pas découvert une capacité particulière pour courber l’espace temps ou un don poussé en télékinésie, les visualiser ne me sert pas à grand-chose.
Le souci de la chose ? Pour récupérer les clés de la maison il faut les clés du bureau… lectorat intelligent je te laisse deviner dans quel trousseau elles se trouvent...

J’ai donc été, par la force des choses bien sûr, amenée à textoter un collègue de bureau qui pour son plus grand bonheur/malheur, habite la rue parallèle au bureau et qui de fait, devait se transformer en sauveur d’un soir.
Textoter dans un cas pareil c’est assumer (mais pas trop) que vous faîtes profondément chier l’autre (si si à 2h du mat surtout quand la personne dort). Vous évitez donc la grosse sonnerie de téléphone prolongée et hystérique, mais vous « obligez » la personne qui a le malheur de garder son portable allumé de prendre connaissance de votre détresse. Ma bonne étoile a voulu qu’il accepte de regarder son portable, ait suffisamment d’empathie pour me rappeler, ne pas m’insulter, se rhabiller, m’ouvrir le bureau à 2h du mat, et comble de la délicatesse, me ramener en voiture.

Selon ses dires ça restera dans les annales de la boîte… même pas six mois là-bas… j’suis vraiment insortable >_<

samedi 12 janvier 2008

Et l'on pensait être...


On était et l’on n’est plus.
On était Soi, du moins on pensait l’être.
Un Moi trop fort, exacerbé, peut être,
Mais qui permettait d’avancer.

Un moment de doute, et l’on bascule,
Le Moi fort se fait remplacer,
Par doutes, angoisses, et scrupules,
Et l’on continu, fragilisé.

Et rien n’est pensé de consistant,
Rien n’est dit qui le mérite

On ressent nos limites…

Puis passent les ans, on oublie,
Dans l’ignorance et la routine,
Rires d’amants et joies zapping,
A l’aube du dernier soir permis.

Allongé, somnolant, le souffle difficile,
Fragilité des derniers moments,
Une seconde furtive, on vacille.
Intemporalité de ces derniers instants.

Le jugement dernier, notre conscience,
L’éternel au bout de la route,

On doute…

Qu’as-tu fais de tes années ?
As-tu appris, as-tu pensé, as-tu crée ?
As-tu lutté, as-tu aidé ?
Pour Quoi as-tu œuvré ?

On réfléchit, on se pose.
Rien ne vient hormis,
Des symboles, des mots, des idées,
Des songes, des rêves inachevés.

Et la terre tourne, on n’est plus,
Une vie basée sur du peut-être,

Et l’on pensait être.

mercredi 9 janvier 2008

Ne passez pas votre chemin...c'est bien moi ;)

Pour les rares fidèles,

Nouveau lifting :) Vi... 2008 et une envie de changement, de nouvelle coupe, histoire de commencer l'année de bon blog!

Kékevousenpensé??

Je précise que le coucher de soleil est un coucher de soleil local :)

mardi 8 janvier 2008

Pourquoi??

...parce que j'avais envie :) ou peut-être pas mais je crois que j'ai envie. Mais depuis quand je crois puisque je suis supposée ne pas être croyante? (ou alors je crois ne pas être croyante mais en fait je suis peut-être croyante sans même le savoir)... détérminisme? gnii! volonté?? gnii! *Chrysline se fait cyber-assomer*

Ce post n'a absolument aucune raison (ou presque), n'est adressé à personne (ou presque)... et d'une inutilité somme toute....inutile (et là aucun presque qui tienne).

La raison? Une errance maladive sur les chemins de la compréhension...et il fallait quand même que j'en parle un p'tit peu.

Du coup ce post est là pour souligner deux phrases qui résument bien l'état actuel du machin bordélique et limité qui me tient lieu de cerveau... (qui a dit mon ordi portable?? )

La voie



"La voie qui pourrait être une voie
n'est pas la voie éternelle.
Le nom qui pourrait la nommer
n'est pas un nom éternel.
Sans nom, elle est le commencement du ciel et de la terre.
Ayant un nom, elle est la mère de milliers d'êtres."

Lao-Tseu

En métaphysique rien n'est sûr, sauf la migraine qui en est le prix - Schopenhauer